vendredi 27 mai 2011

Interview haute en couleurs

Toute belle histoire implique de beaux graphismes et notre expert en la matière, Orson Favrel, va se faire un plaisir de nous dévoiler les secrets de sa maîtrise du pinceau !

Comme de coutume, petite présentation de rigueur. Quel fut donc ton parcours avant d’arriver à l’Enjmin ?
Avant l’Enjmin j’ai fait une licence en arts plastiques. Il y était surtout question d’expérimenter les matières, les supports, etc. Curieux de nature, j’ai ensuite pris une année sabbatique pour mener quelques voyages. Puis j’ai finalement décidé de bifurquer ici.

Et pourquoi intégrer cette école orientée jeux vidéo et média interactifs ?
Outre les expérimentations, mes précédentes études m’ont conduit à mettre en perpétuelle corrélation les œuvres que je pouvais produire avec le médium qui allait servir de support. Comme j’ai toujours été un peu joueur sans pour autant porter une réflexion plus poussée sur l’interactivité je me suis dis que ça serait une occasion de découvrir ce média. Cela m’est apparu d’autant plus intéressant qu’il y a encore beaucoup de choses à créer, et même si on ne parle pas d’œuvres graphiques dans ce milieu il n’en reste pas moins qu’une de ses plus sympathiques singularités est d’impliquer le regard du spectateur/joueur dans le processus de création

Lors de la présentation des projets de première année qu’est ce qui t’a attiré dans le projet Michel ?
Personnellement c’est le principe de dessiner des illustrations pour enfants qui m’a le plus attiré. C’était un terrain inconnu en ce qui me concerne et ça avait également le mérite de me confronter de nouveau au support papier en m’éloignant de l’ordinateur, ce qui dans un monde numérique fait du bien !

En quoi consiste ton travail plus précisément ?
Mon travail consiste donc à réceptionner le compte rendu des séquences de jeu imaginé par les game designer. Je dois par la suite fournir une sorte de storyboard explicatif en prenant en compte ces éléments. En clair, ce sont des croquis qui donnent un point de vue rapide sur la mise en place des objets à l’image, séquence par séquence, page par page (rappelons en effet que le projet est un livre interactif).
Ensuite je passe au propre les storyboard jusqu’à obtenir un résultat qui me convient pour le crayonné, puis pour les couleurs (en utilisant à loisir feutres, crayons, aquarelles…)

Très cher Orson, à l’instar de tes camarades, je te remercie pour tes réponses permettant une meilleure compréhension de ton art tout aussi subtil que délicat !

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