vendredi 3 juin 2011

Interview d'une caryatide

En support et soutien du projet, Pascaline Lavedrine s’en vient faire une petite présentation de ce en quoi consiste son travail.

Commençons par une petite introduction de ton parcours avant d’arriver à l’Enjmin. Qu’en est-il te concernant ?
Après une première année en classe préparatoire littéraire qui m’a donnée de solides acquis en matière d’autonomie, j’ai fait un BTS Edition à l’Ecole Estienne de Paris. A la fin de ma formation j’avais déjà en tête d’aller à l’Enjmin c’est pourquoi j’ai fait une licence à l’école des Gobelins qui m’orientait plus vers de la gestion de projet et m’offrait le diplôme requis. Après une année bien mouvementée j’ai donc postulé dans cette spécialité pour y être finalement acceptée.

Et pourquoi intégrer cette école orientée jeux vidéo et média interactifs ?
C’est une histoire de famille avant tout. Petite dernière d’une fratrie de quatre enfants, mes deux frères aînés nous ont donné le goût à ma sœur et à moi pour ce type de média. Je me suis alors découvert une passion qui m’a amené à entreprendre diverses activités spécifiques au vidéoludique. Puis j’ai décidé de passer le pas entre amateurisme et professionnalisme.

Lors de la présentation des projets de première année qu’est ce qui t’a attiré dans le projet Michel ?
Clairement le fait que ce soit un livre. Venant à l’origine du milieu de l’édition cela m’apparaissait comme une évidence de me greffer au groupe dans la mesure du possible, et ce fut possible.

En quoi consiste ton travail plus précisément ?
Alors euh. Entendons-nous bien. J’ai intégré l’Enjmin comme responsable de projet, néanmoins pour cette première année j’ai décidé de ne pas porter cette casquette car j’ai conscience que j’aurai fort à faire avec en deuxième année. Je voulais profiter du temps lors de ces « mini-projets » pour tester d’autres domaines, être curieuse, touche-à-tout. Si je m’initie au sound design dans mon second projet, ici je m’occupe de la communication (d’où ce blog notamment) et en ce moment je participe aussi à l’intégration des pages du jeu sous le moteur Unity.

Qu’en est-il de tes inspirations ?
De tout le groupe je me considère sans doute la moins créative. Bien évidemment les idées sont choses communes à l’espèce humaine mais disons que je n’ai pas pour envie de partir dans des élans de ce genre. Je laisse ça à mes camarades (graphistes, game designer, sound designer, etc.) qui le font à mon sens bien mieux que moi. Personnellement je me place vraiment comme un support, une aide, un élément facilitateur à ce délire de création…
Autrement je suis une joueuse insatiable qui prône la qualité et la diversité. Toute époque, tout genre confondu, du moment qu’il y a du bon à manger.


Pour conclure ce petit entretien, quelques conseils à fournir à ceux qui souhaiteraient suivre ton exemple dans la gestion de projet ?
L’important de mon point de vue est d’avoir un bon sens des réalités, un bon contact humain, le tout en sachant garder un juste contrôle de chaque élément. Pour le reste c’est surtout affaire d’expérience (et on en acquiert d’ors-et-déjà à l’Enjmin), de communication et d’ouverture d’esprit. En proportion du cœur que vous mettrez à l’ouvrage vous aurez de quoi faire la différence, et surtout n’ayez pas peur des erreurs, c’est avec qu’on apprend !

Chère Pascaline, je te remercie pour ce petit entretien éclairant sur ta fonction. Il t’est désormais possible de retourner vaquer à tes honorables occupations.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire